« Aujourd’hui, tout cela n’existe plus : je suis salarié, je suis locataire, je n’ai rien à transmettre à mon fils. Je n’ai aucun métier à lui apprendre, je ne sais même pas ce qu’il pourra faire plus tard ; les règles que j’ai connues ne seront de toute façon plus valables pour lui, il vivra dans un autre univers. Accepter l’idéologie du changement continuel c’est accepter que la vie d’un homme soit strictement réduite à son existence individuelle, et que les générations passées et futures n’aient plus aucune importance à ses yeux. »
Houellebecq, Michel. Les Particules élémentaires. Flammarion, Éditions J’ai lu. 1998. p. 169
c'est triste.
RépondreSupprimeroui, mais en même temps c'est houellebecq. il faut en prendre et en laisser, il s'amuse à prendre une pose assez « prophète sociologue qui a toujours raison » quand au fond il explique plutôt sa propre perception des choses. Je pense qu'une partie de son oeuvre réside dans le fait qu'il souhaite qu'on réagisse plutôt à ça et qu'on se mette justement à penser autrement.
RépondreSupprimerJe connais pas vraiment Houellebecq, mais j'peux voir c'que tu veux dire. Disons que dans cet extrait, ce qui est triste est justement que le point qu'il souligne est vrai, si on regarde le mode de vie "populaire" d'aujourd'hui.
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