« Depuis
cette nuit, depuis le coup de téléphone de Marie dans le train, je percevais le
monde comme si j’étais en décalage permanent, avec une légère distorsion dans l’ordre
du réel, un écart, une entorse, une minuscule inadéquation fondamentale entre
le monde pourtant familier qu’on a sous les yeux et la façon lointaine,
vaporeuse et distanciée, dont on le perçoit. »
Toussaint,
Jean-Philippe. Fuir. Éditions de Minuit, Paris, 2005. p.64
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