« Pline (VIII, 32) raconte
qu’aux confins de l’Éthiopie, non loin des sources du Nil, habite la catoplébas, « bête de taille
moyenne et de démarche paresseuse. La tête est remarquablement lourde et l’animal
peine beaucoup pour la porter; elle penche toujours vers la terre. N’était de
cette circonstance, le catoplébas en
finirait avec le genre humain, car tout homme qui voit ses yeux, tombe mort. »
Catoplébas, en grec, veut dire « qui
regarde vers le bas ». Cuvier a suggéré que le gnou (contaminé par le
basilic et par les gorgones) inspira aux anciens le catoplébas. [...] »
Borges, Jorge Luis. et Margarita
Guerrero. Manuel de zoologie fantastique.1957.
Union générale d’éditions, Paris. p. 56
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