« Il était arrivé au bout lui aussi. On ne pouvait plus rien lui dire. Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C’est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir alors, parmi les hommes, n’importe lesquels. On n’est pas difficile dans ces moments-là, car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux. »
Céline, Louis-Ferdinand. Voyage au bout de la nuit. Gallimard, 1952. p.326
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